« Nous construirons une société dans laquelle les femmes ne seront ni discriminées ni exploitées ni opprimées ! », voilà l’appel et l’engagement de la 2e Conférence mondiale des femmes de la base. La journée internationale contre les violences faites aux femmes est une de nos journées communes de lutte et d’action.
Le profond désir et l’activité croissante de beaucoup de gens en faveur d’une alternative sociétale inquiète les dirigeants. Leur réponse est réactionnaire, fascistoïde, et en particulier extrêmement misogyne : Daesh, fasciste et profondément misogyne, exerce la terreur. Des interdictions de l’avortement peuvent être prononcées, il y a le mariage d’enfants, des femmes assassinées, le viol, la traite d’esclaves comme à Shengal – et les violences faites aux femmes n’est pas considérée comme une raison valable pour se réfugier. Mais nous découvrons aussi comment petit à petit, nous nous fortifions dans la lutte contre tout cela.
La grève en Pologne a fait tomber l’interdiction de l’avortement dans ce pays et a infligé la première grande défaite au gouvernement ultraréactionnaire.
Le principe qu’un « NON veut dire NON » a été introduit dans le droit pénal allemand après des protestations massives concernant des crimes sexuels.
En Argentine, le 19 octobre 2016, appelé « Miercoles Negro », des dizaines de milliers de femmes (des ouvrières) ont fait une heure de grève pour protester contre la persistance des violences mortelles faites aux femmes. C’est le mouvement « Ni una menos » – « Plus une seule » qui y a appelé.
Après le grave cyclone à Haïti, les femmes des femmes de la planète en Europe ont collecté 10 000 € « contre le désespoir et le chaos fatal ! », comme écrivent les femmes d’Haïti.
Pour les femmes de Rojava, les luttes pour leur libération et celles pour la liberté sociale et la démocratie se sont confondues en un seul combat.
Le mouvement des femmes devient puissant là où il s’organise, où il crée des alliances et fait sien la résistance contre toujours plus de formes d’oppression impérialistes. Lorsque les gouvernements virent à droite, nous devons nous organiser davantage contre. C’est ainsi que les femmes relient des mondes !